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Une partie des rouages de l'intrigue du premier tome se résoud dans des champs de bataille aux airs apocyptiques où les explosions et les armées ne laissent qu'un champ de ruines derrière leur passage. On suit une fois encore les aventures de John Difool qui semble plus subir les évènements que de réellement en être l'acteur principal, enlevé, trompé ou aidé car il possède l'incal.

Ce dernier album de la trilogie conclue à merveille cette histoire féerique. Les scènes de batailles sont époustouflantes et épiques, l'une d'elle est tellement grande qu'on doit la déplier. La présence du dieu Pan sur des planches orientées en format portrait sur les deux pages donne une certaine prestance au dieu et permet de renforcer la transcendantalité et l'aspect cosmique de ces passages de communication avec les puissances supérieures. On appréciera la puissance des détails des dessins et la poésie du texte imbriqués dans des rouages aussi bien dessinés que posés sur le dessin. Cet album conclue un chef-d'œuvre.

Day et Ledroit nous plongent dans un univers tout aussi éblouissant que celui du premier tome, les paysages fantastiques éclatent la planchent, et les cases savent donner vie à des scènes trépidantes. Les batailles sont à couper le souffle, les portraits des personnages sont magnifiques et dessinés de manière minutieuse. Le palais d'Obéron, le vaisseau des fées noires et Yggdrasil sont les trois lieux qui magnifient les pages, les cases qui rythment la narration se perdent dans ces panoramas immenses qui prennent la double page. On voit l'évolution du personnage de Wika et on en apprend plus sur les personnages de Rage et de Hamelin. Une BD à lire pour tous les passionnés de fantasy et de BD!

Um romance gráfico muito interessante para todas as pessoas curiosas de aprender mais coisas sobre a história negra do Brasil. Seguimos a história do Quilombo de Palmares, governado por o rei (o ganga) Zumbi. A estética blanca e negra é perfeita para transcrever a atmosfera pesada e cuel de essa edad. A violência está mostrada com um realismo crú mais necessário para ser fiel a memória do sofrimento de tanta gente por causa do imperialismo colonial e da escravidão. Um livro emocionante, bem documentado e interessante sobre esses eventos tão importante para a história do Brasil.

Essa novela gráfica é muito agradável e emocionante. O herói é na verdade um anti-herói nas suas lembranças, roido por o ciúme do pianista François Samson, mas também um anti-herói muito humano, que entende os seus erros de juventude. Nessa obra é também interessante por o jeito de representar a música em novela gráfica, sem notas ou onomatopeias, mas com silêncios e imagems dos personagens que tocam os instrumentos.

Ce livre est l'un des précurseurs de la bande dessinée. On suit l'histoire d'une famille franchouillarde un peu naïve qui ne cesse d'avoir des mésaventures. C'est très léger et amusant à lire. L'humour est cependant très caractéristique de son siècle encore très colonial et condescendant à l'égard des autochtones étrangers, mais c'est intéressant du point de vue de l'histoire des représentations. (on y retrouve l'indien sauvage et le papou stupide...) Ça reste un classique du roman en images.

Ce tome est très métafictionnel dans son ensemble : les personnages prennent conscience qu'ils font partie d'un livre, certains veulent en modifier l'histoire et d'autres en défendre le cours normal. Un tribunal se met en place pour savoir s'il faut tout modifier, mais le décision est de terminer l'histoire : serait-ce une voix de l'autrice qui annonce la fin prochaine de son histoire ? Ce tome est aussi traversé par une confrontation entre les regrets dus au passé et la volonté de vivre pleinement le présent : ne songer qu'au passé est alors se condamner à ne jamais pouvoir avancer. Enfin, la révélation notable de ce tome est certainement le visage de Zai Vessalius, qui aboutit à une forme de résolution du lien entre Oz et Zai : l'acceptation semble impossible, mais la compréhension permet de passer outre les différends.